Cela fait un moment que j’ai mal à la tête, je me dis que c’est le vent, le temps, que c’est le reste de la grippe que j’ai eu.

Je me pose des questions sur ce mal de tête qui dure depuis 10 jours ! J’ai fait le tour de ma santé mentale que j’estime au top.

Hier soir, j’ai regarder un film sur l’impact des réseaux sociaux dans notre quotidien, j’était choquée, angoissée, tétanisée ! Je me suis VRAIMENT rendue compte que nous voulions que tout aille très vite, que nous voyions la vie comme un train lancé à 300km par heure, qu’on s’exposait beaucoup et que les autres étaient surpris de ne pas voir notre page Facebook très active. Car c’est l’avenir qui nous attend si nous ne prenons pas conscience d’une seule chose : notre façon de consommer. Par consommer j’entend la nourriture, les loisirs et dans mon domaine, la façon dont on conçoit notre intérieur.

Et je suis tombée sur ce terme : le SLOW DESIGN.

Le slow design a été théorisé par un anglais, Alastair Fuad-Luke en 2004. Sa théorie est plus une philophie de vie qui se veut en opposition à tout ce qui est Fast food ; elle correspond aussi à l’air du temps, on pourrait même l’appeler une mode, une tendance, mais une tendance qui veut impacter posivitement notre environnement, notre planète, l’être humain.

Pour lutter contre une stadardisation des objets, pour ralentir une consommation de masse, Alastair Fuad-Luke invite le consommateur à tendre vers un design éthique.

Pour cela, sa théorie repose sur 5 piliers :

  1. Répondre à un VRAI BESOIN et non à une tendance. Cela ressemble au premier chapitre d’un cours de marketing, mais c’est une idée qui demande au consommateur de se poser aussi la question : de quoi ai-je vraiment besoin pour me sentir bien ?
  2. Favorister les créations uniques ou privilégier les éditions limitées d’objet ou de meuble.
  3. Favoriser le recyclage, offrir une deuxième vie à un objet : UPCYCLING !
  4. Utiliser des méthodes de fabication simples en simplifiant l’objet : pour participer au développement durable. Pour limiter la pollution industrielle.
  5. Valoriser l’artisanat, le savoir-faire local

Le SLOW DESIGN prône la lenteur, l’envie de prendre son temps pour aimer et apprécier plus longtemps.

C’est bien joli toutes ces valeurs, mais c’est une éduquation, une façon de pensée qu’il faut offrir aux générations qui arrivent et à nous-même aussi; cela implique des changements important :

  • il faut accépter de changer sa relation avec l’objet, devenir moins matérialiste.
  • Le coût plus important des objets : Le fait d’acheter du mobilier en petites série à un coût non négligeable qui ne peut pas être assumé dans toutes les familles. Cela paraît paradoxal mais le fait d’acheter un produit réaliser grâce au recyclage ne rend pas moins cher !
  • Il faut être fort face à la pression sociale qui pousse à consommer : on ne veut pas être exclus du groupe.
  • Il faut aussi un certain talent de bricoleur, car le slow design invite à créer ses petits meubles.

Comme vous le savez, Project Inside a été créé pour vous aider à vous sentir bien dans un intérieur qui vous ressemble. L’idée n’est pas de vous faire absolument acheter du mobilier mais de d’abord utiliser ce que vous avez à disposition ; c’est pour ces raisons que le Slow Design parle à Project Inside .